Roc d'Azur 2008


Voici les 3 Compte Rendu du Roc d'Azur:



CR de Frédéric B.

Rando noire le samedi :

Ce samedi matin , réveil à 7h45 , gonflé à bloc. Départ à 9h du gite (à la bourre !) pour un départ à 10h.

La propriétaire du gite m'a indiqué la veille, qu'il y avait 10 à 12 km entre le gite et le départ du Roc à Fréjus .
Donc je me sers des 10 km en échauffement . Malheureusement, je me perds , en arrivant du côté de Fréjus, je retrouve plein de Vttistes , ouf, sauvé !

Pendant un petit moment, je roule avec Cédric Ravanel (prétendant à la 1ère place du Roc) qui lui aussi s'échauffe .
Comme je vois des Vittistes nous croiser, je commence à douter .

Je demande à Cédric où se trouve l'inscription, il me répond qu'on tourne le dos à la base nature de Fréjus où se font les départs .

Je repars à fond dans l'autre sens .
Résultat  : 30 km au lieu de 10 , à 28km de moyenne, et en plus je loupe la vague 1 . Je dois attendre 45 mn pour le départ
de la 2ème vague . Ca commence bien ...

Je m'installe donc dans la 2 ème vague, conscient d'avoir déjà entamé mon capital . Mais bon, je me lance quand même dans la bataille le mord aux dents.

Au 5ème km, Miguel Martinez (champion olympique 2000) nous rejoint, je roulerai avec lui jusqu'au 10 ème km ,
à cause d'une chute (qui me coutera 4 points de suture) dans les grandes marches en voulant doubler un concurrent .

Je repars le couteau entre les dents, je remonte beaucoup de concurrents (et la vague 1 partie 45 mn plus tôt)  dans les portions difficiles .
J'essaye de limiter mon temps aux ravitaillements au strict minimum.

Au 35 ème km, dans une montée à pied , une crampe à la cuisse m'oblige à m'arrêter . Comme d'habitude , je n'ai pas assez bu .
Sur le vélo, les choses vont mieux et je repars en moulinant .

Je finis le 50 km par un sprint , en ayant le sentiment d'avoir très bien roulé .

Quelques chiffres :

Route :
  • FC 154 moy, max 188
  • Vitesse 27,6
  • km 30
  • durée 1h11
  • D+ 100

VTT :
  • FC 180 moy, max 196 (mode compétiteur, d'habitude je tourne à 162 !)
  • Vitesse 16,7
  • km 49
  • durée 3h13
  • D+ 1200
  • Résultat : 70 ème sur 1700
Roc azur le dimanche :

Réveil à 7h , on ne m'y prendra pas 2 fois et départ en voiture à 8h15 pour un départ à 9h30 .
J'arrive à l'inscription à 8h30, hyper cool . Mais le départ ne se fera qu'à 10h45 .
Je prends donc mon mal en patience, je suis frigorifié avec mon mon simple maillot à manche courte du TOAC !

Départ cool, je sais avoir donné le max hier , et aujourd'hui, je vais profiter du paysage .
C'est beaucoup moins sympa que la veille car il y a trop de concurrents, ca bouchonne, ca se bouscule , obligé de passer à pied,
alors que la veille tout se passait sur le vélo .

Seul petit plus, les spectateurs qui t'encouragent dans les montées .

Je me ferais juste un petit plaisir sur un sprint gagné sur un groupe de 5 juste à l'arrivée.

qq chiffres :

VTT :
  • FC 154 moy, max 189 (mode randonneur)
  • Vitesse 14,4
  • km 53
  • durée 4h21
  • D+ 1400
  • Résultat : bof ème sur beaucoup !

En tout cas, très content de cette 1ère participation . En 2009, sans doute sur le marathon.



CR de Nicolas

Bon octobre enfin et ce fameux roc d'Azur qui arrive... objectif inavoué de cet année puisque j'ai consacré mon année au duathlon et au XC marathon avec plus ou moins de succès... un peu déçu par celui de Gruissan, je me suis quand même décidé mi-juillet à y participer.
Je pars en version semi-globe-trotter le mercredi soir ou plutôt jeudi matin à 00h11... de Toulouse pour rejoindre Antibes à 08h du matin... voyage de nuit donc... 1ère surprise et de taille... pas de wagon pour les vélos dans ce foutu train (alors que celui-ci était prévu)... un contrôleur me dit qu'il va falloir que je mette le vélo dans un sac... j'ai le fameux sac mais je le renvoie dans ces 22 en lui précisant que ce n'était pas de ma faute si son put%%% de train n'est pas comme marqué sur le papier... de toute façon je suis obligé de laisser mon mulet (mon récent investissement étant parti en SAV) dans le couloir... histoire d'éviter les mauvaises surprises je met mon réveil à la première arrivée en gare... qui sera Cannes à 05h22... génial... ça commence bien.
Courte nuit donc, mais j'arrive à Antibes ou mon cousin (sur son trajet pour aller à son travail) me file les clefs de chez lui... je déballe le VTT et c'est parti pour 12km pour rejoindre son appart. J'arrive et je dors direct (étonnant) une bonne heure... je me réveille pour le rejoindre à midi sur les hauteurs de Sophia Antipolis pour manger avec lui (crapahutage et exploration de sentier pendant 20km... est-ce le meilleur jour?) et décide de partir sur Fréjus direct après (pour rejoindre Christophe qui devra me supporter une nuit au camping).
J'avais initialement prévu de prendre le train une fois arrivée à Cannes mais la connerie, le paysage et le beau temps me font pédaler jusqu'à Fréjus... j'y vois la plage et je me baigne direct... elle est fraîche mais ça fait du bien.
Je prends mon dossard et je m'aperçois que je suis en quatrième et dernière vague du XC Marathon... ça promet, je passe 10 minutes au salon (il y a Absalon d'ailleurs)... puis rejoins le camping de Christophe à 10km de là aux alentours de 19h... au final j'ai 95km au GPS pour toute la journée !!! AH je vais être frais pour le Marathon de demain...
Bonne plâtrée de pâte et dodo bien mérité...
Réveil le lendemain matin avec échauffement de 10km pour rejoindre le départ... on est pile à l'heure... pas de séquelles de la veille... je me place sur la 1ere ligne des 400 derniers partants (plus de 1600 participants sur cette épreuve)... je peux bien faire ça car il y a déjà 1200 concurrents qui partent avant moi. J'ai droit à une petite interview du speaker voulant interroger les VTTistes dont c'est la 1ère participation au Roc (et j'en fais parti).
Voilà on y est... c'est le départ... je ne suis pas du tout stressé et les jambes sont là... de la vague je me retrouve vite dans les 10 puis les 5 puis finalement 1er... sur pratiquement tout le parcours.
Au bout de 10km, je rattrape déjà les 'tranquilles' de la vague 3... la moindre difficulté leur fait mettre le pied à terre... déjà obligé de slalomer en cote comme en descente... on oublie le mode économie d'énergie... bien sur d'inévitables embouteillages ponctuent les descentes les + techniques mais qui sont largement franchissables (quelle frustration !!!). Je prends mon mal en patience... au bout de 30km c'est la vague 2... et toujours autant de monde... et des bouchons... catastrophe... moi qui voulais finir au moins dans les 200 premiers je n'y arriverais jamais. Je fais le barbare et passe en bordure (tant pis pour la carrosserie)... l'horizon se dégage enfin et je commence même à revenir sur la vague 1 au prix de slalom en descente assez rapide (heureusement que j'ai les freins qui grince bien fort... ça me sert d'avertisseur pour prévenir les gens devant de ne pas changer leur trajectoire)... d'ailleurs cela me vaudra quelques remarques du genre (Oh le con il est en V-brake)... bref moi ça me fait plaisir.
Km55, j'arrive dans un virage en épingle et je vois des gens arrivés dans cette épingle mais provenant d'un autre sentier... 'Tiens ils se sont plantés??' Et bien non, c'est la 3ème vague du Roc Master !!! 'Vous voulez dire que les organisateurs ont eu la bonne idée de faire passer 2 épreuves au même moment et au même endroit? Mais quelle bande de c%%'. J'en rigole tellement c'est pathétique... là c'est plus des embouteillages c'est la bérézina... moi qui croyait avoir fait le + dur, j'ai du mal à comprendre un tel choix. Donc rebellotte slalom embouteillage dans un circuit très exigeant mais superbe... mais malheureusement transformé en cimetière de gourdes (il y en a à foison, et carton rouge à tous ceux qui se sont payé le luxe de laisser leur chambre à air crevé... bravo l'esprit 'nature'). L'envie est un peu retombée mais je continue quand même l'effort jusqu'à l'arrivée... malheureusement dans les 10 derniers kilomètres, à cause d'un vttiste qui m'a fermé la porte au dernier moment je fais atterrir mon grand plateau sur une marche (2 dents disparaissent) et le dérailleur arrière fait un bruit pas très rassurant... je suis pratiquement obligé de faire du single speed jusqu'à l'arrivée... la dèche et cerise sur le gâteau le 2ème de la vague 4 me dépasse 2km avant l'arrivée... je n'aurais même pas gardé ce privilège... pour 17 petite secondes.
Consolation je finis quand même 2ème la dernière vague, 154ème au scratch (la vague a vraiment son importance) et 46ème en catégorie Senior avec 83km en 4h56min. J'espère que cette place me fera atterrir en 1ère vague si jamais je décide de me réinscrire à cette manifestation...



CR de Christophe V.

Départ jeudi matin de La Salvetat à 9h précise car à 10h j'ai rendez vous a Carcassonne pour revoir mon frein AV qui n'a plus d'huile depuis mercredi soir ou j'ai voulu le nettoyer et j'ai fait sortir un piston ! Je pars avec un frein à disque mécanique au cas ou l'XTR ne soit pas réparable.
Après 1h de pose à chez Fun Sport pour discuter du remplaçant du Rush, un Scalpel, on reprend la route avec un frein XTR fonctionnel, une bonne purge aura suffit.

Arrivé à Fréjus dans l'après midi, retrait de plaque, vérification de la vague de départ (4ième à 8h45) petit tour sur le site, réception du Chalet au Camping.

Dans la soirée Nicolas arrive avec son paquetage depuis Cagne sur mer en VTT (son mulet de 13 kg), on mange un bon plat de pâtes puis dodo rapide. Surtout pour Nicolas qui a trop mangé et qui au bout de 5 minutes ronfle comme une cocote minute, le stress me gagne, je n'arrive pas à dormir, obligé de me lever pour aller chercher des boules quiez. Ca va mieux je rêve de Rush dans les single track toute la nuit.

Vendredi matin, petit déjeuner consistant, puis départ en vélo du camping vers le départ qui est à 6km. Lorsque nous arrivons la 1ière vague (200 coureurs) et la 2ième (500 coureurs) sont déjà parti, la 3ième (500 autres) se met en place et puis viens notre tour.
Avant le départ le speaker nous fait patienter avec quelques commentaires sur la tête de la course, les champions de la première vague sont en train de batailler fort.
Le départ est donné, pas trop d'excitation, il y a quand même 83 km et 2700m + annoncés, mais chacun veut tout de même essayer de garder sa place pour éviter d'être gêné en cas de passage technique délicat. Je suis bien parti dans la vague, dans les 100 premiers sur 500, au bout de 10 km les premiers résistants commencent à baisser la garde dans les premières difficultés techniques, je me rends compte rapidement que je suis mieux préparé que certains et au fils de km je double de nombreux concurrents.

Des postes de ravitaillement assez réguliers permettent aux coureurs de faire une pose, mais dans mes premiers arrêts je me rends compte que je perds du temps, donc pour la suite je ne m'arrêterai que très peu ou pas du tout pour éviter d'avoir à doubler plusieurs fois les mêmes coureurs.

Par rapport au nombre de partants il n'y a pas vraiment de gros problèmes de gène sur le circuit, c'est fluide. Le parcours est de toute beauté, très bien sécurisé, pratiquement pas de route bien technique comme le Rush aime.

Je roule sur un rythme régulier (au couple) toujours en dessous et me dépasse un peu pour doubler, ensuite je reprends mon rythme. Il faut toujours rester concentré sur les autres concurrents et le terrain et essayer d'anticiper.

Les choses se gâtent au bout de 55 km lorsque notre Marathon se trouve sur le même parcours que les Masters. A partir de là on est vraiment trop nombreux sur le circuit, du moins il y a trop de monde qui promène son VTT à pied, que ce soit en montée ou en descente. Pour passer à VTT il faut hausser le ton et jouer des épaules. Mais finalement après quelques petits accrochages mécaniques (ma roue AV dans des dérailleurs arrières) qui m'ont valu des accrochages verbaux, j'arrive à passer. Sur les 15 derniers KM je lâche tout ce qui reste.

J'arrive au bout 5h47 à la 407ième place au scratch et 135 dans ma catégorie Master2, avec une moyenne de 14,33.

Le samedi a été consacré au Salon et la consultation des résultats de la veille (j'y retrouve Laurent et ces copains), prise de photos et petite balade en bordure de mer vers St Tropez.

Le dimanche, départ à 7h30 du camping pour faire le parcours du Roc 53 km, tout seul pour le plaisir.
La différence est rapidement mesurée, pas de PB pour choisir mes trajectoires, je reste toujours dans la partie des sentiers la plus facile, dans les descentes je vais à mon rythme. Je suis malgré tout obligé de m'arrêter car la Lefty a une fois de plus perdu son souffle, quelques coup de pompe et ça repart. Le parcours et à 90 % commun avec celui du marathon, il est moins technique et physique (pas de portage), le fait qu'il n'y ait personne d'autre implique que je passe partout en vélo.
Lorsque j'arrive au bout les dernières vagues ne sont pas encore partis, je verrai Frédéric attaquer la première partie technique. Je me positionne ensuite à la sortie de la plage pour voir les concurrents lâcher leurs dernières forces avant le roulant de l'arrivée. Thierry arrive avec des crampes, un peu plus tard se sera Denis que j'aide sur la piste cyclable pour lui redonner du rythme. A l'arrivé on retrouve Gérard qui est tout admiratif devant le podium des médaillés olympiques.

Ce fut un super week-end de VTT, grâce aux parcours réalisés, à l'ambiance, au salon. Il faut vraiment le faire au moins une fois, pour moi c'était la 2ième depuis 2000, je suis ravis.

Petite remarque personnelle, au sujet du choix de mon prochain VTT le Scalpel, c'est le VTT de Roel Paulissen qui a gagné le marathon du vendredi et le roc du dimanche !!!

CannonVidal vous salut.

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